PULSE : Pourquoi? Pour qui?

Pourquoi et comment PULSE a été pensé ? Pour qui ? Pourquoi le Bénin? Vous saurez tout en cliquant ici !
Published on
October 1, 2022

L’association P.U.L.S.E. (Pour l’Union, les Loisirs et le Sport des enfants) a pour but d’intervenir dans les orphelinats du Bénin pour équiper les établissements en matériel sportif et développer les activités physiques et de loisirs auprès des enfants et adolescents en situation précaire.

Je m’appelle Adeline Paternostré, je suis française et je vis en Suisse depuis 2009.

Depuis mon adolescence, le sport a toujours occupé une grande place dans ma vie. Le tennis, que j’ai pratiqué en compétition en France et aux Etats-Unis, a rempli une bonne partie de mes jeunes années et je n’ai jamais su me limiter à une seule activité.

Judo, volley, escalade, athlétisme, badminton, broomball, squash et plus récemment boxe ; je pense qu’on peut dire que j’aime le sport en général et particulièrement ce qu’il me procure.

Aujourd’hui, je travaille dans le canton de Vaud pour une enseigne de grande distribution dans le sport où je suis en charge du Service Clients et de l’atelier de réparation qui donne une seconde vie aux produits qui peuvent encore servir.

Depuis toujours, j’aspire à m’investir dans un projet humain qui aurait du sens pour moi.

En 2018, je décide de franchir le cap en concrétisant une idée qui mêle ma passion première à l’entraide et à la solidarité.

C’est là, en décembre de cette année-là, que s’écrit la première page de ce projet.

L’aboutissement d’une conviction forte

J’ai eu le plaisir d’enseigner le tennis en tant qu’entraineur en France, puis en Suisse dans le club que j’ai co-fondé (www.tclavaux.ch) et je suis toujours autant émue et impressionnée de constater les effets que le sport génère ainsi que l’apprentissage des valeurs fortes qui en découle.

Le sport m’a appris le respect, la combativité, l’humilité, l’importance des règles, la solidarité, le fairplay, la gestion de la défaite, le dépassement de soi et la coopération. Entre autres.

Quelles autres valeurs que celles-ci voudrions-nous inculquer à nos enfants pour débuter dans la vie?

Pour Qui?

La transmission de ces valeurs aux enfants auxquels j’ai enseignés le tennis a toujours été ma plus grande satisfaction.

Aujourd’hui, j’aimerais faire profiter de ces bienfaits à ceux qui commencent dans la vie avec un peu moins de chance que les autres.

Ceux à qui le hasard de la naissance n’a pas offert les mêmes opportunités qu’un enfant né dans un autre pays.

Ceux qui n’ont pas les moyens financiers de pratiquer une activité physique.

Ceux qui n’ont pas de modèles auxquels s’identifier dans ce domaine.

Ceux qui aimeraient faire du sport mais qui ne sont pas équipés pour.

Ceux qui aimeraient pouvoir, l’espace d’un instant, s’évader et penser à autre chose qu’à leur survie.

Ceux qui sont des enfants comme tant d’autres mais qui n’ont pas la possibilité de jouer, s’amuser et rire comme ils le devraient.

Ces enfants sont nombreux à travers le monde. Si un seul pouvait demain ressentir la même chose que moi quand j’ai découvert le sport, alors peut-être que sa vision de la vie en sera changée.

Peut-être pourra-t-il envisager son avenir avec plus de possibilités ou même seulement continuer son parcours avec un peu plus de joie et de plaisir et alors ce projet ne sera pas vain.

Pourquoi le Bénin ?

Mon regard s’est tourné vers l’Afrique. Une de mes grandes tantes a consacré sa vie aux plus démunis au Bénin et c’est naturellement que j’ai pensé à ce pays.

Le Bénin fait partie des pays les plus pauvres du monde.

Près de la moitié de la population à moins de 15 ans et on estime à 33% les enfants âgés de 0-17 ans qui vivent séparés de leurs deux parents biologiques (source Unicef).

Il compte près de 450 000 orphelins qui vivent dans des conditions plus que précaires.

Pourquoi le sport?

Ces enfants manquent cruellement d’interaction et de stimulation.

Certains ont la chance de bénéficier d’une scolarisation au sein du centre qui les accueille mais les activités extra scolaires sont quasi inexistantes en partie à cause de l’absence de matériel.

Ces enfants grandissent sans repères, sans modèle adulte et sans valorisation.

Les intégrer à un projet tel que celui-ci leur permettra de découvrir l’esprit de groupe et de mettre en valeur leurs capacités en leur apportant l’attention et la joie dont ils manquent cruellement.

Au-delà des performances, l’idée est de leur permettre de se dépenser, de jouer, d’évoluer dans un cadre défini et surtout d’oublier le temps d’un instant leurs soucis, leurs angoisses et les conditions de vie qu’ils subissent.

C'est parti!

Je décide donc d'écrire mon projet et de le soumettre à des organismes locaux pour m'assurer de sa pertinence.

Après quelques mois d'échanges de mails avec une ONG béninoise (ONG Ville Refuge), je décide de me rendre sur le terrain et programme un premier séjour en novembre 2019.

C'est le début d'une longue aventure... :)